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Introduction : Pourquoi parler de la prolactine aujourd’hui

La prolactine est une hormone méconnue. Pourtant, elle influence directement la fertilité, la libido, l’énergie, et même l’équilibre émotionnel. Quand son taux s’élève trop, on parle d’hyperprolactinémie, un déséquilibre qui touche aussi bien les femmes que les hommes. Résultat : cycles menstruels perturbés, infertilité, baisse de désir, fatigue persistante, voire douleurs émotionnelles.

Ce n’est pas qu’une statistique médicale. C’est un signal du corps, un message qui dit : “quelque chose doit être rééquilibré”.

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• Comment fonctionne la prolactine.
• Pourquoi elle peut se dérégler.
• Comment agir naturellement pour la rééquilibrer.
• Et surtout, comment retrouver votre vitalité grâce à un protocole pratique et inspirant.

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Qu’est-ce que la prolactine ?

Son rôle physiologique : lactation, fertilité, libido

La prolactine est produite par l’hypophyse, une petite glande située à la base du cerveau. Son rôle principal est la lactation : après un accouchement, c’est elle qui déclenche la production de lait maternel.

Mais réduire la prolactine à “l’hormone de l’allaitement” serait une erreur. Elle agit aussi sur :

• La fertilité : trop de prolactine peut bloquer l’ovulation chez la femme, ou réduire la production de testostérone chez l’homme.
• La libido : un excès entraîne souvent une chute du désir sexuel.
• L’équilibre global : elle interagit avec d’autres hormones (œstrogènes, testostérone, thyroïde).

En d’autres termes, la prolactine est une clé de voûte de l’équilibre hormonal.

Une hormone freinée par la dopamine

Contrairement à la plupart des hormones, qui attendent un signal pour être produites, la prolactine est naturellement “en marche”. C’est la dopamine, un neurotransmetteur produit par le cerveau, qui joue le rôle de frein.

👉 Imaginez une voiture qui roule en descente : sans frein, elle accélère sans limite. La dopamine est ce frein. Si elle faiblit (stress, médicaments, fatigue), la prolactine s’emballe.

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Quand la prolactine s’emballe : comprendre l’hyperprolactinémie

L’hyperprolactinémie est l’élévation anormale du taux de prolactine dans le sang.

Causes physiologiques (grossesse, allaitement, stress)

Certaines causes sont naturelles :

• Grossesse et allaitement : production normale de lait.
• Stress : un excès de stress chronique peut suffire à faire grimper la prolactine.
• Sommeil : son pic se produit la nuit, mais un rythme perturbé peut déséquilibrer la sécrétion.

Causes pathologiques (tumeurs, hypothyroïdie, reins)

• Adénome hypophysaire (tumeur bénigne qui sécrète trop de prolactine).
• Hypothyroïdie : une thyroïde lente dérègle la prolactine.
• Insuffisance rénale : accumulation de prolactine non éliminée.

Causes médicamenteuses et modes de vie

• Certains médicaments (neuroleptiques, antidépresseurs, antiémétiques).
• Alimentation déséquilibrée, fatigue chronique, consommation excessive d’alcool, café ou tabac.

👉 Comprendre la cause est la première étape avant toute action.

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Signaux du corps : comment reconnaître un excès de prolactine

Symptômes féminins

• Absence de règles (aménorrhée).
• Infertilité persistante malgré des essais de conception.
• Écoulement de lait hors grossesse (galactorrhée).
• Bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, douleurs lors des rapports.

Symptômes masculins

• Baisse de libido et troubles de l’érection.
• Infertilité (altération du sperme).
• Fatigue chronique, baisse d’énergie.
• Parfois, développement anormal de la poitrine (gynécomastie).

Symptômes communs

• Fatigue persistante.
• Perte de densité osseuse (ostéoporose).
• Variations d’humeur, anxiété, voire dépression.

👉 Votre corps parle. La prolactine est un voyant d’alerte, pas une ennemie.

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Le rôle de la dopamine : le frein naturel de la prolactine

La dopamine agit comme un gardien permanent. Elle empêche la prolactine de “déborder”.

• Stress chronique = dopamine épuisée → prolactine monte.
• Mauvais sommeil = dopamine inefficace → déséquilibre.
• Médicaments antidopaminergiques = frein bloqué → prolactine s’emballe.

💡 Restaurer l’équilibre prolactine/dopamine, c’est à la fois renforcer la dopamine (alimentation, gestion du stress, repos) et réduire les facteurs déclencheurs.